Bois sur pied Des prix en hausse de 6 %

Trois essences ont connu particulièrement un succès en 2017 : le douglas, le chêne et le pin maritime, selon la filière du bois (1) dans un communiqué du 26 avril 2018. À eux trois, ils représentent respectivement 25 %, 15 % et 11 % des volumes proposés et permettent aux prix d’être d’un bon niveau.

Résineux : Succès du douglas et du pin maritime

Grâce notamment au douglas et au pin maritime, l’indice « Toutes essences résineuses » a progressé de 4 % à 44 €/m³ (contre 42 €/m³ en 2016) et atteint son plus haut niveau depuis 15 ans. Seul le pin sylvestre enregistre une baisse notable mais son poids est faible dans l’indice. Les prix des résineux sont directement corrélés au secteur de la construction en reprise nette en 2017.

En hausse de 6 % en 2017, le prix moyen du douglas s’établit à 56 €/m³ essentiellement grâce au succès des volumes unitaires compris entre 1 m³ et 2,5 m³ particulièrement appréciés des transformateurs. De son côté, après deux légères baisses en 2015 et 2016, le prix du pin maritime a bondi en 2017 (+9 %). Il s’établit à 36 €/m³, atteignant son plus haut score depuis 2014.

Feuillus : chêne et peuplier en haut de l’affiche

Si l’utilisation des feuillus comme bois d’industrie ou bois énergie a diminué en 2017 (–8 %), l’accroissement de la demande en chêne et en peuplier valorise l’ensemble de la catégorie. Avec une hausse annuelle proche de 13 % depuis quatre ans, le prix moyen du chêne atteint 168 €/m³. Quant au peuplier, son indice a atteint des sommets en 2017 avec +16 % et un prix moyen de 38 €/m³, retrouvant son niveau de 2007-2008. Le manque de renouvellement des peupleraies explique cette tension sur les prix.

Consulter les résultats de l’observatoire.

(1) Association des sociétés de groupements fonciers et forestiers, les experts forestiers de France, la Société forestière de la Caisse des dépôts et l’interprofession France Bois Forêt.